Nom/Prénom : Yami Tsuki
Titre/Surnom : L’ange noir
Flame Haze de : Kelys, La perle des cieux
Forme du jinki : Grâce à son apparence de simple perle blanche, ce jinki passe quasiment inaperçu sur le pendentif en forme de Yin que Yami porte toujours à son collier.
Arme(s) : Un katana à la lame longue et fine. Orné de saphirs, son manche en argent noir présente de nombreux détails et ornements le rendant à la fois intriguant et très esthétique.
Transformation : La transformation de Yami, qui lui vaut son surnom, est utile bien qu’elle n’ait aucune interaction avec sa force directe. En effet, lorsque la jeune fille subit un changement brusque d’état lors d’un combat (colère, faiblesse…), deux grandes ailes noires apparaissent alors dans son dos, la rendant capable de s’élever dans les airs.
De plus, sa tenue se transforme en une robe de soie noire fendue jusqu’à la hanche, lui permettant ainsi des déplacements faciles tout en optimisant sa vitesse.
Pouvoirs/Capacités : Yami n’a pas de pouvoir à proprement parler, en outre, elle peut user de son énergie pour se déplacer à une vitesse qui la rend à peine visible à l’œil nu, et, en état de transformation, il lui ait possible de créer un champ de protection autour d’elle, bien que celui-ci ne soit pas toujours efficace et que sa durée soit très limitée.
Méthode(s) de combat habituelle(s) : Préférant éviter la souffrance de son adversaire, Yami use de son agilité pour le blesser rapidement et efficacement. La plupart du temps, lorsque l’ennemi n’a pas de point faible apparent, elle cible la nuque, réputée pour être une partie du corps sensible donnant la mort immédiatement si le coup est bien porté. Sans aucun plan, la jeune fille improvise totalement lors de ses combats, ce qui lui vaut parfois quelques reproches et blessures…
Histoire : Comme pratiquement toutes les petites filles, Yami a eu la chance d’avoir des parents qui la chérissaient, au point même de tout donner pour qu’elle puisse être heureuse. Bien sûr, elle était encore bien trop jeune pour s’en rendre compte, et se contentait de profiter de la vie au maximum, comme tout autre enfant.
Seulement, l’année de ses 8 ans fut un bouleversement pour elle : la disparition de ses parents. Chaque jour, elle revoyait la scène : l’habituelle promenade familiale du dimanche en ville, l’affolement soudain de ses parents et leur dernière étreinte, la brutalité d’un ordre résonnant encore maintenant dans la tête torturée de la jeune fille, sa course désordonnée jusqu’à l’autre bout de la rue, puis son regard, ce malheureux regard, sur la scène qui se passait derrière elle.
Il n’y avait rien. Absolument plus rien. Le vide total, semblable à celui qui s’épanouissait dans son cœur d’enfant. Ses parents l’avaient protégée, mais elle l’ignorait encore ; la seule chose dont elle se rendait compte, c’est qu’ils n’étaient plus là. Qu’elle était seule, désespéremment seule.
N’ayant pas d’autre famille que celle qu’elle venait de perdre, Yami fut prise en charge par une veuve d’une soixantaine d’année. Bien que celle-ci s’occupât d’elle comme on s’occupe de sa propre descendance, la vie de Yami restait changée à jamais ; si joyeuse autrefois, son bonheur s’était tout à coup terni jusqu’à faire d’elle une jeune fille solitaire et réservée.
Cependant, peu après son 10ème anniversaire, Yami fit la rencontre d’Hikari (= lumière), portant elle-même le poids d’une enfance douloureuse. Très rapidement, une amitié naquit entre les deux complices, comme si elles s’étaient toujours connues.
Jusqu’à leur 11ème année, tout se passa à merveille ; chaque matin, elles se retrouvaient pour aller en cours ensemble, chaque midi, elles mangeaient à la même table et chaque soir, elles erraient dans la nature jusqu’au crépuscule. Hikari était l’unique personne qui avait su comprendre Yami, percer la coquille dans laquelle elle se terrait depuis 3 ans déjà. Mais même si leur amitié était intarissable, leurs souvenirs, eux, ne s’effaceraient jamais…
Alors que la fin de cette année avait fait renaître une brèche d’espoir dans l’esprit des deux amies, le drame arriva. C’était un soir de décembre, peu avant Noël. Yami et Hikari marchaient en ville, tout en parlant de tout et rien.
Evidemment, à cette période de l’année, les quelques citadins habituels avaient été remplacés par une multitude de gens plus pressés les uns que les autres, foulant le bitume d’un pas sûr et fier. Quant aux deux jeunes filles, elles se contentaient de marcher le long des boutiques illuminées, rêveuses et émerveillées, quand Hikari insista pour s’arrêter devant une vitrine.
Il s’agissait d’un magasin de peluches, et il se trouvait que leur mascotte ressemblait fortement à un nounours qui lui avait été offert il y a longtemps, par une personne à laquelle est avait énormément tenu. Depuis, elle l’avait enfermé dans une sorte de coffre à jouets, qu’elle n’avait jamais plus ouvert.
Par compréhension des ressentiments de sa meilleure amie, Yami n’avait pas bronché, et était restée immobile à ses côtés durant longtemps, les yeux dans le vague. Peu à peu, le bruit autour d’elle semblait se dissiper, jusqu’à devenir inaudible. Puis, elle eût l’impression qu’un voile rouge apparaissait devant ses yeux, et progressivement, une odeur de mort envahit ses narines. Yami sursauta. Elle eut l’impression de s'être réveillée d’un long cauchemar, et était sans doute partie dans ses pensées à force d’attendre.
Mais tout à coup, elle réagit enfin l’ampleur de la situation ; le silence horrifiant, la teinte rouge comme le sang et l’odeur pestilentielle de la chair meurtrie… Il se passait quelque chose d’anormal, de très anomal. Soudainement affolée, Yami hésita tout de même à détacher son regard de la vitrine. Ses hypothèses sur la situation s’entre-choquaient,et la rendait dans un état d’hallucination totale, lorsqu’elle se décida enfin à affronter la vérité ; la jeune fille pivota légèrement en direction de son amie, et la trouva inerte.
D’ailleurs, elle ne tarda pas à découvrir que ce n’était pas la seule : une cinquantaine environ de piétons étaient comme elle, aussi immobiles. Bien que son amie se trouvât à moins d’un mètre d’elle, Yami la sentait distante et froide, comme si ce n’était plus vraiment elle. Ne pouvant contenir sa douleur plus longtemps, elle poussa un cri du plus profond de son être, exprimant ainsi sa souffrance sans un mot. Au bruit, une sorte de monstre de taille moyenne s’approcha, l’air à la fois surpris et amusé.
En le voyant, l’enfant ne montra aucune angoisse. Elle était déjà bien trop choquée pour qu’autre chose ne l’étonne, elle était désormais prête à tout voir.
Heureusement pour elle, le monstre ne semblait pas puissant du tout, et montrait même un point faible visible : son cœur. Sous sa poitrine couleur cendre, on distinguait en effet une genre de pompe étrange ressemblant au muscle vital.
Alors que les yeux de Yami s’assombrirent progressivement jusqu’à former un regard ténébreux et menaçant, sa simple tenue se changea en une merveilleuse robe de soie fendue jusqu’à la hanche, deux grandes ailes noires lui poussèrent au niveau du dos et, surtout, un magnifique katana fit son apparition entre ses mains tremblantes de rage.
Détruite de l’intérieur, même la mort ne l’effrayait plus, au contraire ; elle la voyait maintenant comme une libération, le seul chemin qui pourrait peut-être la ramener au bonheur et lui faire oublier cette enfance mutilée ; c’était la naissance de l’Ange Noir.
Bien entendu, vous aurez deviné l’issue du combat précédemment évoqué ; Yami a remporté la victoire haut-la-main contre ce monstre dont elle ne savait rien, guidée par la seule force de sa colère. Durant cette bataille, aucune question n’avait traversé son esprit, pas même d’où pouvait provenir ce pouvoir étrange. Ce n’est qu’après seulement, lorsque la lame fut plantée dans le cœur de la bête, qu’elle réalisa ; c’était maintenant trop tard pour sauver la vie de son amie et des autres, mais elle pouvait toujours éviter que cela ne se reproduise, ou du moins limiter les victimes.
Alors qu’elle versait de chaudes larmes devant le corps immobile d’Hikari, serrant dans sa main le pendentif en forme de Yang de sa meilleure amie, une Flame Haze était apparue, certainement attirée par la pression spirituelle des cadavres. Et avec une volonté nouvelle, l’Ange Noir l’avait suivie, puis avait appris plus tard l’origine de sa force ; Kelys, la perle des Cieux, qui choisit sa Flame Haze à l’ampleur de sa colère.
Et si vous vous demandez ce qu'est devenue la femme de 63 ans, je vous répondrais simplement qu'elle a cru à une fugue des deux jeunes filles, et qu'elle est toujours vivante à l'heure actuelle, malgré ses 68 ans révolus et sa petite santé.
Description physique : Bien que Yami ne dispose pas d’une musculature imposante, elle n’en a pas moins la silhouette fine et élancée ; de taille moyenne et assez mince, elle ressemble d’avantage à une jeune fille fragile de 16 ans qu’à une combattante téméraire âgée.
Ses cheveux blonds, semblant dorés comme le miel sous le soleil, lui retombent au milieu du dos. Les yeux d’un bleu profond et le nez fin, il se dégage de son visage un côté mystérieux et énigmatique, qui en devient presque envoûtant.
Yami porte toujours sur elle un collier muni d’un pendentif en forme de Yin, qui évoque son amitié éternelle avec Hikari.
Description psychologique : Yami a beau paraître sûre d’elle, elle est en réalité très douteuse sur ce qui l’entoure et manque cruellement de confiance en soi.
N’aimant pas la violence, elle préfère éviter les conflits et répandre de la bonne humeur partout où elle passe, bien que cela soit plutôt difficile en tant que Flame Haze. Naïve et perfectionniste, elle s’obstine sur le moindre détail qui la tracasse jusqu’à obtenir un résultat valant sa satisfaction ; cependant, elle reste assez lunatique et se vexe assez facilement, bien qu’elle évite de le montrer.
Il est difficile de provoquer sa colère, mais il est préférable de ne jamais la voir…
Comportement avec les autres : Très timide, la jeune fille apprécie pourtant la compagnie qu’elle n’a pas eue durant son enfance. Elle attend souvent que les autres se démarchent avant elle et a du mal à être naturelle avec les personnes qu’elle connaît peu. Cependant, elle accorde facilement sa confiance et estime beaucoup l’amitié.
Vos ambitions : Le but de Yami est de diminuer le nombre de Tomogora de Guze afin que ceux-ci ne brisent plus la vie des gens. Elle agit autant pour aider les humains que pour venger ses parents et sa meilleure amie, espérant ainsi alléger sa souffrance intérieure.
PS : Excusez-moi pour la longueur de l'histoire, ne vous forcez pas à tout lire, surtout que c'est un peu spécial (j'avais pas vraiment d'inspiration, alors j'ai inventé un truc un peu tiré par les cheveux...). Sinon pour l'avatar il est provisoire, je le changerai dès que j'aurai fini celui de mon personnage